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Etre dirigeant d'une PME ou d'une TPE serait excellent pour la santé (moins pour le sommeil)

Etre dirigeant d'une PME ou d'une TPE serait excellent pour la santé (moins pour le sommeil)
Le 29 décembre 2017
L'étude exclusive d'Amarok publiée le 19 décembre est formelle : les patrons de PME/TPE dorment mal, mais pour le reste, ils sont dans une forme olympique ! Mieux : être patron aurait de réels effets santé bénéfiques.

Le laboratoir AMAROK a réalisé cet automne à la demande de la Fédération des Centres de Gestion Agréés (FCGA) une étude en ligne sur la santé des patrons de PME/TPE (étude réalisée auprès de 1500 dirigeants de PME et adhérents d'un CGA). Sa conclusion est sans appel : les patrons de PME en France se portent bien, même s'ils dorment mal.

Les dirigeants de PME/TPE français sont dans une forme olympique.

Que cela soit physiquement (42% des répondants) ou mentalement (68% de oui), les patrons français estiment aller bien, merci. D'ailleurs, leur satisfaction au travail est forte puisque sur une échelle de 1 ("pas du tout d'accord") à 5 ("tout à fait d'accord"), les répondants attribuent une note de 3,97 à cet item global, 4,37 à l'item "j'aime mon travail" et 4,21 à celui de "j'apprécie de diriger cette entreprise".

Un seul point noir : la qualité de leur sommeil. En effet, un tiers (34%) la juge passable tandis qu'elle est mauvaise pour 17% d'entre eux. "De fait, si certains dirigeants traversent parfois des burn-out, la plupart sont en pleine forme" commente Olivier Torrès, professeur à l'Université de Montpellier et Montpellier Business School, Président Fondateur d'AMAROK.

Etre patron aurait globalement des effets bénéfiques sur la santé.

L'étude va cependant au-delà de la "simple" étude sur le moral des patrons puisqu'elle a permis de démontrer qu'être patron d'une petite structure permettait de développer des facteurs "salutogènes", c'est-à-dire présentant les caractéristiques protégeant la personne contre les agressions de l'environnement et ayant des effets bénéfiques sur la santé.

AMAROK a en effet répertorié 38 de ces facteurs et interrogé son panel sur chacun d'eux avec la question suivante  "Depuis que vous exercez votre fonction actuelle, diriez-vous que votre capacité à .... a augmenté ou diminué ?" 

De manière surprenante, toutes les réponses indiquent une amélioration avec des moyennes majoritairement positives. En tête : la capacité à s'adapter (+59%), à assumer les conséquences de ses actions loin du fatalisme (+55%), l'autonomie (+49%), l'ingéniosité (+54%) et l'engagement (+49%).

Un seul point noir là encore : l'optimisme. Il semblerait en effet que celui-ci s'érode avec le temps. "Perd-t-on ses illusions quand on est confronté au réel ?" s'interroge Olivier Torrès.