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Les contrats aidés version PENICAUD sont arrivés : désormais on parlera de Parcours Emploi Compétence (1/2)

Les contrats aidés version PENICAUD sont arrivés : désormais on parlera de Parcours Emploi Compétence (1/2)
Le 18 janvier 2018
Rien ne se perd, tout se transforme ! Exit les contrats aidés, vive le Parcours Emploi Compétence, dispositif plus sélectif, mieux contrôlé, permettant a priori une meilleure adaptation des dépenses aux besoins.

C'est officiel depuis le mardi 16 janvier 2018 et la réception par les Préfets d'une circulaire mettant définitivement fin aux contrats aidés, lesquels seront remplacés par le Parcours Emploi Compétence (PEG) : moins nombreux qu'avant, 200 000 contre 310 000 en 2017, et surtout plus ciblés puisque les entreprises n'y ont plus droit. Fini les contrats aidés, place donc au Parcours Emploi Compétence !

Le Parcours Emploi Compétence, nouveau "contrat aidé version 2018" ?

En chimie comme en politique, "rien ne se perd, tout se transforme". Après les TUC, les CES (Contrats emplois/solidarité), les CEC (emploi consolidé), les CEV (emploi ville), les CA (contrat d'avenir), les EA (emploi d'avenir) et les CUI-CAE (contrats uniques d'insertion) qui se sont succédés depuis bientôt 30 ans, voici donc les PEC, ou Parcours Emploi Compétence.

Muriel PENICAUD, notre Ministre du Travail, n'avait jamais caché ses doutes au sujet des fameux contrats aidés, dispositifs permettant aux personnes les plus éloignées de l'emploi d'être embauchées dans une structure publique ou privée pour une durée limitée moyennant une subvention de l'Etat, l'objectif étant de permettre leur réinsertion sur le marché de l'emploi. Pour elle, les contrats aidés ne permettaient pas une insertion durable dans l'emploi et condamnaient leurs bénéficiaires à les enchaîner avant de se retrouver de nouveau au chômage.

C'est pourquoi, le 5 septembre 2017, Muriel PENICAUD avait commandé une étude sur la question à Jean-Marc BORELLO, Président du Groupe SOS, leader européen de l'économie sociale et solidaire. Ce dernier lui a remis le 16 janvier dernier à la Ministre un document de 80 pages intitulé "Donnons-nous les moyens de l'instruction", dans lesquelles 11 propositions sont énoncées (et retenues).