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Rupture conventionnelle : comment bien la négocier auprès de votre employeur ?

Rupture conventionnelle : comment bien la négocier auprès de votre employeur ?
Le 21 décembre 2017
Vous envisagez de quitter votre emploi... mais vous souhaitez percevoir les indemnités de chômage. Comment faire ? Démission, abandon de poste... Quelles sont les alternatives à la rupture conventionnelle ?

La nouvelle année est souvent l'un des moments où l'on fait le point, où l'on prend les fameuses "bonnes résolutions" qui vont nous permettre d'améliorer notre qualité de vie.

Or, votre travail ne vous plaît plus. Vos missions ne vous intéressent plus et vous pensez à vous impliquer dans un autre projet professionnel, mais vous avez besoin de temps pour qu'il aboutisse. Ou bien vous avez des impératifs personnels ou familiaux, vous souhaitez suivre votre conjoint, déménager... ou tout simplement vous êtes fatigué par les trajets en voiture et l'heure de bouchon quotidienne aller... puis retour. 

Mais vous ne voulez ou vous ne pouvez pas vous permettre de rester sans ressources. Par conséquent, vous ne pouvez pas vous permettre de démissionner. Vous avez besoin de vos allocations chômage pour faire la jonction. 

Alors que faire ? 

Rupture conventionnelle : quelles alternatives ? 

Certes, il existe des cas de "démission légitime" pour lesquels vous pouvez toucher vos allocations chômage. Il en existe 15, que nous avons précédemment détaillés... Sauf que vous n'êtes pas dans ce cas là.

En discutant avec vos proches, vos amis, parfois vos collègues, certains vous ont proposé de faire un abandon de poste. Vous cessez tout simplement de donner des nouvelles à votre employeur... qui sera bien obligé d'en prendre acte.

Sur le papier, l'idée est excellente. Dans la pratique, il arrive que certains employeurs considèrent l'abandon de poste comme une démission... Et que, par conséquent, vous soyez obligé de saisir le Conseil des Prud'hommes aux fins de requalification en licenciement sans cause réelle et sérieuse.

Cela prendra du temps, souvent plusieurs mois, avec le risque notamment d'être obligé d'accepter une moindre indemnisation en phase de conciliation en fonction de votre situation financière. 

De même, si vous employeur vous licencie effectivement, il peut être tenté de le faire pour faute grave. Dans ce cas, il y a un risque de non paiement de l'indemnité compensatrice de préavis qui vous conduira là-encore à saisir le Conseil des Prud'hommes.

Sans compter que, dans un cas comme dans l'autre, une telle démarche sera forcément mal perçue par votre employeur, et pourrait entacher votre réputation et vous créer des difficultés à retrouver un nouvel emploi, notamment lors d'un contrôle de références par exemple. 

Si vous n'entrez pas dans le champ de la démission légitime et puisque l'abandon de poste ne semble pas une piste à privilégier pour toutes les raisons évoquées, que pouvez-vous faire ?