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Comment résister à la charge mentale en entreprise et gagner en bien-être au travail ? (1/4 )

Comment résister à la charge mentale en entreprise et gagner en bien-être au travail ? (1/4  )
Le 18 mai 2018
Parce que les femmes gèreraient autrement que les hommes leur temps, elles seraient plus touchées par la charge mentale au travail. Comment savoir si nous sommes normalement stressé(e)s ou si le poids de la charge mentale est trop lourd ?

Le constat de nombreuses études sociologiques et statistiques est sans appel : les femmes seraient davantage touchées que les hommes par la charge mentale et le stress associé dans leurs vie professionnelle. Une inégalité hommes-femmes qui serait dûe en grande partie à la manière dont les femmes gèrent leur temps et leurs contraintes au quotidien. Comment résister aux conditionnements sociaux qui seraient derrière tout ça et gagner en sérénité, en bien-être et en énergie pour faire face à toutes les contraintes professionnelles quotidiennes ?

Comment savoir si ma charge mentale au travail est trop élevée ? 

"Y'en a marre !!", "Je suis trop stressée", "Je suis complètement débordée", "Je n'arriverai jamais à faire tout ça !!" ou "C'est bon là, je crois que je suis satellisée". Qu'elles soient prononcées sur un ton plaintif, déprimé, énervé, agacé... Nous avons les avons toutes déjà prononcées et toutes déjà entendues prononcées. 

Est-ce à dire que toute plainte cache une charge mentale trop élevée. Non ! Et heureusement... N'en déplaise aux râleurs chroniques, il est important dans un premier temps de bien faire la différence entre être débordée (situation objective) et se sentir débordée (situation subjective).

Mais comment faire cette différence justement ? La solution la plus simple et la plus facile est d'analyser notre situation sur plusieurs jours. Prenez une feuille de papier et notez tout ce que vous faites dans la journée, soit au fur et à mesure, soit à l'issue de la journée. Si vous le souhaitez, n'hésitez pas à indiquer également le temps pris pour chacune des tâches nommées. 

Il arrive très souvent, à l'issue de l'exercice, qu'on se rende compte que même si nos journées sont bien remplies et peuvent occasionnellement nous donner le sentiment d'en faire trop, en réalité, elles ne sont absolument pas trop chargées ou excessives... Souvent, on réalise aussi grâce à cet exercice tout simple qu'on perd beaucoup de temps dans des actions inutiles mais chronophages... et qu'il faut donc courir pour réaliser les tâches quotidiennes. Les meilleurs exemples d'activités chronophages restant bien évidemment la gestion des mails ainsi que le temps passé au téléphone...

Il arrive aussi que cet exercice nous permette de réaliser à quel point nous en faisons trop, voire beaucoup trop. Il est alors temps de mettre en place quelques petites astuces pour revenir à une activité plus normale avant le burn-out.