Etre dirigeant d'une PME ou d'une TPE serait excellent pour la santé (moins pour le sommeil)
Le laboratoir AMAROK a réalisé cet automne à la demande de la Fédération des Centres de Gestion Agréés (FCGA) une étude en ligne sur la santé des patrons de PME/TPE (étude réalisée auprès de 1500 dirigeants de PME et adhérents d'un CGA). Sa conclusion est sans appel : les patrons de PME en France se portent bien, même s'ils dorment mal.
Les dirigeants de PME/TPE français sont dans une forme olympique.
Que cela soit physiquement (42% des répondants) ou mentalement (68% de oui), les patrons français estiment aller bien, merci. D'ailleurs, leur satisfaction au travail est forte puisque sur une échelle de 1 ("pas du tout d'accord") à 5 ("tout à fait d'accord"), les répondants attribuent une note de 3,97 à cet item global, 4,37 à l'item "j'aime mon travail" et 4,21 à celui de "j'apprécie de diriger cette entreprise".
Un seul point noir : la qualité de leur sommeil. En effet, un tiers (34%) la juge passable tandis qu'elle est mauvaise pour 17% d'entre eux. "De fait, si certains dirigeants traversent parfois des burn-out, la plupart sont en pleine forme" commente Olivier Torrès, professeur à l'Université de Montpellier et Montpellier Business School, Président Fondateur d'AMAROK.
Etre patron aurait globalement des effets bénéfiques sur la santé.
L'étude va cependant au-delà de la "simple" étude sur le moral des patrons puisqu'elle a permis de démontrer qu'être patron d'une petite structure permettait de développer des facteurs "salutogènes", c'est-à-dire présentant les caractéristiques protégeant la personne contre les agressions de l'environnement et ayant des effets bénéfiques sur la santé.
AMAROK a en effet répertorié 38 de ces facteurs et interrogé son panel sur chacun d'eux avec la question suivante "Depuis que vous exercez votre fonction actuelle, diriez-vous que votre capacité à .... a augmenté ou diminué ?"
De manière surprenante, toutes les réponses indiquent une amélioration avec des moyennes majoritairement positives. En tête : la capacité à s'adapter (+59%), à assumer les conséquences de ses actions loin du fatalisme (+55%), l'autonomie (+49%), l'ingéniosité (+54%) et l'engagement (+49%).
Un seul point noir là encore : l'optimisme. Il semblerait en effet que celui-ci s'érode avec le temps. "Perd-t-on ses illusions quand on est confronté au réel ?" s'interroge Olivier Torrès.
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