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Le rapport Lecocq, essayons de le comprendre.

Le rapport Lecocq, essayons de le comprendre.
Le 22 octobre 2018
Il s’agit d’un rapport rendu public le 28 août 2018 par Madame Charlotte Lecocq concernant la santé au travail et également la prévention de cette santé au travail.

Pourquoi ce nouveau rapport ? 

Le monde du travail a évolué, évolue, et évoluera encore. Il faut donc s’adapter constamment aux nouvelles formes de travail, aux nouvelles maladies…

De plus, l’avancée des recherches scientifiques fait évoluer le développement des maladies. Ainsi, aujourd’hui, plusieurs pathologies sont mal prises en charge voir pas du tout. Il y a donc là un point faible qu’il fallait absolument analyser afin de lui apporter une solution.

Quels apport ? 

L’objectif d’une meilleure prévention santé est ainsi visé. D’où la volonté de créer un guichet unique au niveau régional. Il y a trop d’acteurs pour la santé au travail, éparpillé partout, personne ne s’y retrouve finalement. C’est pour cela qu’un point unique doit être prévu regroupant tous les acteurs. C’est le but de la création de « France Santé travail » regroupant les structures régionales de l’ANACT, de l’OPPBTP mais aussi de la CARSAT.

Les objectifs d’amélioration passeront aussi par le financement. Avec notamment la volonté de créer une cotisation unique pour les employeurs qui seraient directement recouvrées par les URSSAF. Mais aussi celle d’un fond national de la prévention.

La prévention semble prendre une place importante dans ce rapport. Celle-ci devra être facilité pour les indépendants et intérimaires avec des services de prévention des risques professionnels se basant sur une cotisation volontaire. Les intérimaires sont les plus touchés par les accidents de travail, leur prise en charge doit donc s’avérer plus performantes pour limiter les coûts, ainsi les agence d’intérim et les entreprises employant des intérimaires payeraient des parts égales pour les cotisations relatives aux AT-MP.

Un suivi individuel obligatoire de l’état de santé des travailleurs est également requis. Un employé en bonne santé est un employé performant pour l’entreprise.

Ensuite, il est également question de supprimer le document unique de sécurité, servant pour la prévention des risques en identifiant et classant les risques dans une entreprise auxquels les salariés pourraient se trouver exposé. 

Certains parlent d’un big-bang du système de prévention. Mais qu'en sera t'il réellement ? quels éléments seront mis en place ? 

Jeanne Caillier